A Propos de Nous

Je suis née aux Etats-Unis et j’ai toujours rêvé de venir en Europe, voir y habiter.

Dès mon  jeune âge, j’ai toujours été passionnée par l’architecture, l’histoire et l’art ; j’ai su que mon but dans la vie était de les préserver pour que les générations futures puissent en profiter.

C’est pour cette raison que j’ai choisi de commencer mes études dans l’histoire de l’art. Dès le début de mes études, je me suis retrouvé passionné par l’architecture gothique et ses détails minutieusement sculptés. C’est à ce moment-là où je suis tombée amoureuse du vitrail et ses propriétés majestueuses. De là, j’ai décidé de faire un semestre en France pour pouvoir visiter ses édifices.

Après mon retour, j’ai continué mes recherches dans les domaines de l’architecture et du vitrail. C’est là où je me suis intéressée à ce que se trouvait autour de moi : l’architecture et les vitraux américains datant de la fin du 19^ème siècle. Mes vifs intérêts dans le vitrail domestique ont vraiment commencé pendant cette période. J’ai fait des recherches autour de John La Farge et Louis Comfort Tiffany dans les maisons bourgeoises à Newport, New York et Boston. En même temps, j’ai suivi des cours de conservation-restauration autour de

l’architecture et du décor architectural. Tout ce que j’ai fait était dans le but de devenir conservatrice-restauratrice un jour.

Enfin, après avoir découvert le vitrail domestique et exploré mon histoire d’amour avec l’architecture gothique, j’ai choisi mon domaine : la conservation-restauration des vitraux.

Devenir conservatrice des vitraux (même vitrailliste) aux Etats-Unis est extraordinairement difficile ; nous n’avons pas de formations dans ce domaine comme en Europe. Donc, j’ai décidé de poursuivre un Master en conservation-restauration des vitraux et gestion du patrimoine en Angleterre.

Pendant deux ans, ce Master m’a fait découvrir le vitrail en dehors de la France et des Etats-Unis. A ce moment-là, je me suis intéressé dans les vitraux anglais, et, encore une fois, je me suis retrouvée attirée par les vitraux domestiques des 19^ème et 20^ème siècles.

C’est mon rêve et mon devoir de préserver cet aspect de l’histoire du vitrail, de le promouvoir, et de le démocratiser. J’ai l’intention de le faire non seulement en restaurant des vitraux via cet atelier, mais aussi en publiant mes recherches et en obtenant un futur doctorat.

Je suis arrivé dans le monde du vitrail un peu par hasard. Je voulais faire un métier à la fois manuel et créatif, alors je me suis tourné vers l’artisanat d’art mais je ne savais pas quel domaine me plairait en particulier. C’est un stage à l’atelier du Grand Feu qui m’a initié au vitrail et qui m’a poussé à continuer dans cette voie. J’ai poursuivi un peu en me disant « pourquoi pas » ne sachant pas si j’aurais un avenir dans ce métier. Hors c’est bien ce qui est arrivé, je venais de découvrir ma vocation !

J’ai fait mon apprentissage avec succès, je suis même devenu un des Meilleurs Apprentis de France. J’ai continué ma carrière dans différents ateliers en France et en Allemagne, tout en enrichissant mon savoir-faire, mais il y a eu un tournant dans ma carrière : à l’atelier de Claire Babet.

J’ai eu la chance de découvrir la restauration et conservation des vitraux en profondeur, en travaillant sur des monuments tels que la cathédrale de Chartres ou bien la Sainte-Chapelle de Paris.

Etant passionné d’histoire et des sciences, j’ai énormément apprécié d’avoir eu le privilège de me trouver au sommet de grands monuments historiques, de voir la signature d’un ancêtre laissée au XVIe siècle sur un panneau, de toucher de la main des vitraux ayant pour certains 800 ans ! Il y a de nombreuses choses uniques à vivre ou à faire que tout le monde ne pourra accomplir quelle qu’en soit la raison, mais je suis heureux d’avoir pu vivre certaines d’entre elles.

Aujourd’hui, avec ma femme, nous entreprenons un deuxième tournant en ouvrant notre propre atelier qui, on l’espère nous amènera de nouvelles expériences.